[ Rp ] Arrivé d'un ami dans le domaine de Grimwald [ Rp ]

Messages : 7 Date d'inscription : 22/02/2009

Est-il matinal ? Sans l'ombre d'un doute. Par Aristote, il a dû oublier de couvrir ses prunelles de ses voiles de chairs pour tomber dans les bras de morphés. Ce n'est pas grave, Augustin est vigoureux et jeune. En fait, c'est très relatif la jeunesse dans son cas. De manière lente et calculée, ses pieds viennent effleurer le tapis blanchâtre tout en laissant des traces de son inéluctable arrivée. Tôt ou tard, il arrivera chez la Dame de Grenevrey. Il espère du fin fond du coeur qu'elle va être ravie de l'appercevoir, même si il doit être un des rares roturiers à traîner son corps, un traînage remarquable, jusqu'à cette grille d'entrée.

Les deux prunelles émeraudes et dorés du jeune homme glissent lentement sur la végétation et sur le bâtiment qui doit se dresser à force et mesure qu'il se dirige vers le lieu de nobliaux. Les orbes verdâtres brillent d'une intelligence qui règne en totale hégémonie des autres facettes de ce beau regard. Encore là, la beauté est relative. Ahem.

Pourquoi le vent est-il si froid ? Aucune idée. Ça doit-être pour décourager ce matinal voyageur. L'ambassadeur de la Franche-comté continue de s'avancer encore et encore. Par contre, son excellente forme physique est un véritable cadeau dans ce temps-là. C'est dans ses moments-là, qu'on est content d'avoir mangé ses légu...d'avoir fait du sport et de l'entraînement physique, ou du moins, avoir espérer une bonne santé. C'est le cas de ce jeune homme, visiblement.

La cotte de maille est d'une froideur extrême et désagréable, par contre, celle-ci est légèrement étouffée grâce à l'étoffe épaisse. Un fourreau de cuirs bouillés et tressés contient un feuillet d'un excellent acier comportant une lame dont le nom du modèle est Spartha. Son second foureau, du meme égard éthique, contient un couteau d'acier, semble-t-il, malgré qu'il soit plus de la longueur d'un poignard. Les deux fourreaux bloquent l'extirpation trop rapidement des deux lames, grâce à un Noeud de la paix. Il faut délasser le noeud pour avoir accès aux armes. Son fourreau contenant le fer de cet homme est à sa droite, tandis que le fourreau du poignard est à sa gauche.

Arrivé aux grilles, il attend que quelqu'un vienne le voir. Il espère également qu'on lui réclame ses deux fourreaux. De toute manière, Augustin va les donner aux gardes, car, c'est plus sécuritaire. Ce serait une excellente habitude à avoir. Retirer les armes des individus.

Messages : 3 Date d'inscription : 22/02/2009

Un peu penaud, et ne sachant trop comment envisager la nuit à venir, le garde se remettait un peu de la venue des deux visiteurs précédents.
Il se tenait droit contre la grille et scrutait l'horizon bien qu'il ne vit pas grand chose arriver dans le noir de la nuit.
Seul quelques bruits, quelque fois, lui donnaient envie d'aller se cacher derrière les grilles du .
Vivement que les deux propriétaires recrute un compagnon .
Bien qu'il soit fier d'être le seul et l'unique, il l'eut tantôt annoncé à sa mère, folle de joie.
Soudain, un bruit un peu plus distinct, quelqu'un approchait.
Le garde soutint son épée un peu plus haut que ses yeux et regarda le nouveau venu.
Un homme, un peu éméché, sans doute pas un noble. Sans aucun doute un militaire au vue de tout l'attirail qu'il transportait..

Il le regarda de haut en bas, ne sachant pas trop comment lui adresser la parole.

Monsieur désire t-il quelque chose?
Monsieur vient-il rendre visite aux demoiselles Grimwald?
Veuillez-annoncer le but de vostre venue, votre identité et me rendre vos armes si vous daignez entrer dans le domaine .

Il le regarda, un peu gauche, et attendit, le regard dur et froid.

Messages : 7 Date d'inscription : 22/02/2009

Naturellement, monsieur. Je suis l'officier Augustin Aklvruzar, je viens voir mon amie, qui est Hanadora Grimwald. Pour mes armes ? Veuillez y faire très attention, vous le voulez bien ? Je tiens à cette épée, pas autant qu'un être vivant, mais presque. Dois-je également retirer ma cotte de mailles ? Au fait, comment allez-vous, monsieur ? S'il y a un problème, je peux attendre que vous annoncez ma venue à Hanadora, je ne vois aucun problème là-dessus.

Un sourire amusé se dessine lentement sur la frimousse du jeune homme. Les prunelles dorés et verdâtres glissent sur l'homme avant de décider de ramener sa menotte gauche, puis la droite, sur le ceinturon pour venir détacher son fourreau. Il détache également le mince fourreau de son poignard et ensuite, l'ambassadeur donne les deux fourreaux au monsieur. Il ne semble pas vraiment ravi de voir le militaire dans le domaine Grimwald, mais il va pas mourir pour ça, rassurez-vous en. Hm hm.

Messages : 13 Date d'inscription : 22/02/2009

De mauvaise humeur, Valentine se retrouva une fois encore devant la grille en attendant que l'invité donne les armes à Frollo. Elle perdait du temps à cause de ce gueux! elle voulait à tout pris retourner au salon pour admirer son futur étalon. Rien que de penser à lui, elle avait des frissons qui lui parcourait le dos. Mais elle se reprit et regarda ce gueux de soldat d'un air mauvais pour lui prier de se hâter.

- vous avez fini? Dame Hanadora n'aime pas attendre!

et moi j'aime pas la gueusaille, dit t'elle pour elle même.

Elle l'emmena rapidement presque en courant jusqu'au boudoir.

-voilà, vous restez ici et vous attendez Dame Hanadora. Elle risque d'être longue, elle est avec des personnes importantes, alors tacher de ne pas la retenir trop longtemps!

Elle repartit en lâchant un "sâle gueux" encore pour elle même.

Boudoir

Messages : 7 Date d'inscription : 22/02/2009

L'ambassadeur franc-comtoise glisse ses deux prunelles sur la dame de compagnie de son amie. Le sourire déjà amusé du militaire semble s'épanouir de plus en plus sur les traits de sa frimousse. Que cette noblesse l'amuse, vraisemblablement. On laisse même s'extirper finement de sa bouche un léger gloussement de rire, tout en lui adressant un clin d'oeil. Ça lui apprendera, par Aristote d'enquiquiner l'officier.

Dites lui que Augustin Aklvruzar est là. C'est peut-etre très important ? Vous ne le savez pas. Alors, je vous prierais de pas trop raisoner quand vous ignorez le tout de la situation, madame. Si elle est vraiment dans une position urgente et très importante, il va me faire plaisir de l'attendre. Dans le cas contraire, elle va venir me chercher.

Au fait, le fait de faire attendre et d'attendre, c'est deux choses différentes, noble dame. Au fait, je préfère la dénomination de '' roturier '' que de gueux. Est-ce possible ? Sans doute pas. Je suis un pauvre gueux prononcent des paroles intelligibles.

Messages : 3 Date d'inscription : 22/02/2009

Le garde reprit donc les armes de l'homme face à eux..
Occupé à sa besogne il n'entendit pas directement les pas léger de celle qui faisait battre son cœur depuis son arrivée ici.
Belle, les cheveux noir légèrement brillant, des yeux fier, elle avait des allures de chef de cuisine et non de simple demoiselle de compagnie.
Enfin, il avait grand respect pour elle et resta donc un temps, les armes à la mains, les yeux dans le vague, la bouche légèrement entrouverte.
D'un coup de nuque d'une tignasse de cheveux mise en arrière, elle envoya promener le nouvel arrivant pour le diriger vers le boudoir.

Le nouvel arrivant justement, osa lui porter affront, à elle, cette perfection des perfection, cette cuillère en or dans une masse en argent, ce cygne gracieux farcis aux truffes royales.

Dame Hanadora sera prévenue de vostre venue et de comment vous parler a son personnel.
Maintenant je vous prie d'entrer et de bien vouloir suivre la demoiselle qui vous guidera mieux que quiconque, monsieur.

Il lui lança un bref regard, un peu mal à l'aise, et tenta en vain d'attraper la main de Valentine avant qu'elle ne parte.
Le cœur meurtrit, il l'a vit partir sans un regard pour lui..

Messages : 7 Date d'inscription : 22/02/2009

Très bien, prenez très soin de Mortis, sinon elle risque de vous en vouloir. Le Très-haut détesterait sans doute que vous enquiquiner, cette lame. Une arme dont son seul et unique but est de pourfendre les ennemis de la Franche-comté et de protéger ses citoyens, qu'ils soient roturiers, clercs, nobles et militaires. Alors, prenez en très soin, messire.

En effet, son serment est de protéger la Franche-comté et ses citoyens, au péril de sa vie. Non, il ne le fait pas pour être dans les chansons de gestes des artistes. Seulement, que les citoyens doivent être protéger et la guerre, c'est sa vocation. Un rustaud ? Les nobles sont des militaires sémantiquement parlant. Au départ, en tout cas. Alors, on laisse pas de traces de doigts sur son fer, c'est compris ? èé Hm hm. En ce qui concerne la dame de compagnie, elle ne fait pas partie de ses goûts, alors, on le lui laisse carrément et sans aucun problème. Un inclinement de la tête et il décide de suivre la demoiselle au boudoir.